30 après la création de la Bourse Badoit, la marque bullée se lance et nous embarque dans un mouvement irrésistible : la joyfood. Le principe ? Quatre finalistes, cinq jurés professionnels triés sur le volet par le Chef Thierry Marx, un restaurant éphémère et le vote du public. Shopping en Ville vous donne un aperçu de l’événement au travers du projet d’Alexandre Zeitoun et Matthieu Gauthier, finalistes avec leur restaurant en création, “Derrière les fagots”.

Oubliez les télé-crochets pour apprentis sorciers de la crème fouettée, les tutos culinaires et les concours de pâtisserie formatés : la vérité est ailleurs ! Badoit, qui n’est pas en reste de créativité, nous montre la voie et initie le mouvement joyfood. Entre le club sélectif et le mouvement global, la marque tente un nouveau pari avec le chef Thierry Marx pour dénicher la cuisine tendance, innovante et éthique. Le but ? Faire émerger les talents dans la multitude.

Thierry Marx entouré de Matthieu et Alexandre (Derrière les fagots).

Jury d’exception pour génies en herbe

Le jury de haute volée, mené par le Maître, est trié sur le volet pour représenter l’époque : Kristin Frederick (fondatrice du Camion qui Fume) pour la street food, Hervé Palmieri (fondateur du blog Hervé Cuisine) pour la culture numérique, David Forgeot (conseil en direction générale de restaurants) pour l’expertise gestionnaire, Stéphane Leblanc (journaliste gastronomie pour 20 Minutes) pour la critique.

On aurait pu s’arrêter là, mais on aurait oublié l’essentiel : Badoit reste fidèle à sa philosophie et prône le partage et la convivialité en offrant aux quatre finalistes un restaurant éphémère du 16 au 18 juin dans le Marais, où ils devront transformer l’essai et convaincre le jury presque populaire. Constitué des heureux parisiens qui auront réservé leur visite sur le site dédié du concours, ils auront trois jours pour marquer leur différence dans tous les domaines, des saveurs à l’atmosphère… service compris.

À la clé pour le projet lauréat, une dotation de 10 000 € et un accompagnement d’un an en gestion, communication, coaching pour aider les jeunes pousses à enfouir des racines profondes au sol.

Locavores et passionnés vous mettent à table

Shopping en Ville s’est penché sur le projet d’Alexandre Zeitoun et Matthieu Gauthier, finalistes avec leur projet, Derrière les fagots, le duo atypique de l’opération. Rien ne prédestinait ces deux jeunes chefs à ce chemin. L’un régisseur, l’autre militaire, ils se rencontrent alors qu’ils font un virage à 180 degrés au sein de l’école Ferrandi, où ils font tous les deux une formation intensive pour adultes en reconversion.

C’est là qu’ensemble, ils créent leur projet : leur cuisine sera simple mais pas simpliste, savoureuse mais pas pompeuse, authentique mais pas soporifique, éthique – et pas que pour l’image.

Entre épicerie et restaurant, Derrière les fagots entend devenir la cantine des locavores de la Capitale : des plats du jour aux desserts en passant par les terrines, tout sera fait maison… même le pain, et avec des fournisseurs situés dans un périmètre de 250 km. Les produits se retrouveront sur les étagères, en bocal, dans le coin épicerie. Et pour ne rien gâcher, le 5 à 7 entre collègues et amis s’y fera autour d’un apéro dînatoire, avec des vins sélectionnés par Claudia Bastiaensen (dont on vous parlait récemment ICI).

Vous en aviez marre des cacahuètes trop grasses et trop salées ? Restez connectés, Derrière les fagots vous tend une bouée de sauvetage. On attend avec impatience le vote du public… et l’ouverture du repaire de Matthieu et Alexandre en juillet prochain … Shopping en Ville y sera !

Texte Alexa Faucher – Photos © DR

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