Dinh van, vous avez dit dinh van ? À l’évocation de ce nom pensez-vous à la joaillerie, à la Rive Gauche ou à la rue de la Paix ? Personnellement, je pense épure, sobriété, élégance, raffinement et surtout menottes ! Qui n’a pas surpris aux poignets d’une femme ou d’un homme, un fil de cuir noir fermé par une fine menotte en argent, en or jaune ou rose. Elle est la menotte « coquine », la plus célèbre et aussi la plus désirable, car elle est le signe visible d’un amour passionné, de l’union de deux êtres.
Derrière Dinh Van, il y a un homme, Jean Dinh Van, né en 1927. Fils d’artisan laqueur, il étudie les arts décoratifs avant d’entrer chez Cartier, où il va parfaire ses talents d’artisan joaillier. Dans les années 1960, il ouvre son premier atelier. Considéré par ses pairs et la presse spécialisée comme un avant-gardiste, il est l’initiateur d’un souffle nouveau, libre et décalé, en rupture avec une mode joaillière ancrée dans les parures.
Son ambition de bousculer les codes traditionnels de la joaillerie française (et d’inventer un bijou face à porter) l’amène à choisir de diffuser ses créations pas chez les bijoutiers, mais au mythique « Drugstore Publicis » des Champs-Élysées. Nous sommes alors en 1967.
Dans les années 1970, les fashions addicts font la gloire de sa ligne de bijoux « Les Menottes » qui symbolise, métaphore épurée et décalée du lien, l’amour et de l’amitié.
Pour célébrer les 40 ans de la collection du fermoir iconique « Menottes », la maison dinh van réédite le porte-clef. Une édition limitée – 200 exemplaires seulement – en argent et en titane déclinée en fluo orange, rose, vert et jaune. En vente dans toutes les boutiques dinh van à partir de septembre 2016, prix : 280 €.
Retrouvez toute la collection sur www.dinhvan.com ou rendez-vous Rive Gauche au 58 rue Bonaparte, 75006 et Rive Droite au 16 rue de la Paix, 75002